En cas de décès, une pension de réversion de la retraite complémentaire peut être versée au conjoint survivant. À condition d’en faire la demande…
Quelles conditions ?
La pension de réversion correspond à une partie de la retraite complémentaire dont bénéficiait (ou aurait bénéficié) l'assuré décédé. Elle est accessible sans conditions de ressources, à partir de 55 ans. Toutefois, cette condition d’âge disparaît :
- si l’ayant droit a 2 enfants à charge au moment du décès,
- ou s’il est en situation d’invalidité.
Pour la percevoir, l’ayant-droit doit justifier être le conjoint ou l'ex-conjoint de la personne décédée, et ne pas être remarié (dans ce cas, il perd le bénéfice de la pension de réversion).
Quel montant ?
La pension de réversion du régime complémentaire représente au maximum 60 % des droits que percevait (ou aurait perçus) la personne décédée. En cas de pluralité de conjoints, un partage pourra être fait en fonction des durées respectives de mariage avec le défunt.
Quelles démarches ?
Il est impératif de faire la demande auprès de la caisse de retraite complémentaire de l’assuré décédé. Elle peut également être faite en ligne depuis votre espace personnel Mon Agirc-Arrco
À noter
Vous pouvez peut-être prétendre également à une pension de réversion du régime de base (Assurance Retraite, MSA). À la différence du régime de retraite complémentaire, elle est attribuée sous conditions de ressources.
Le saviez-vous ?
Le concubinage ou le Pacs ne permettent pas d’obtenir une pension de réversion, quelle que soit la durée de vie commune et même si des enfants sont nés de cette union.
